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Est-ce Que Philippe Bouvard Fait De La Peinture

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Philippe Bouvard, né le à Coulommiers (Seine et Marne), est un journaliste français, humoriste, autodidacte et présentateur de radio et de télévision, également écrivain, auteur de théâtre et dialoguiste au cinéma.

Il est le premier animateur, de 1977 à 2014, de l'émission radiophonique Les Grosses Têtes sur RTL.

Biographie [modifier | modifier le code]

Famille et jeunesse [modifier | modifier le code]

Philippe Pierre Louis Bouvard est nĂ© le Ă  Coulommiers en Seine-et-Marne [1] . Il est le fils unique de Marcel Bouvard (Coulommiers 1907-1972 Casablanca), primeuriste au Maroc puis directeur de sociĂ©tĂ©s en France, qui abandonne son Ă©pouse le jour de son accouchement après lui avoir volĂ© ses bijoux et Ă©conomies [2] , [3] , [4] , [5] , et d'une mère juive d'origine alsacienne, AndrĂ©e Gensburger (Paris 1904-1984 Paris), opticienne de mĂ©tier [6] , [7] . Le Ă  Paris (9e  arrondissement), sa mère se remarie avec Jules Luzzato, un tailleur pour homme, petit-fils de rabbin, d'origine italienne par son père et lorraine par sa mère, qui devient son père adoptif [8] , [6] .

Au printemps 1942, Jules Luzzato est arrĂŞtĂ© pour rĂ©sistance par la Gestapo et internĂ© Ă  la prison de la SantĂ© pour avoir livrĂ© des costumes civils aux dĂ©serteurs allemands [5] . Sa femme sollicite l'un de ses proches, l'influent recteur de la Grande MosquĂ©e de Paris, Si Kaddour Benghabrit, qui impressionne fortement le jeune Philippe Bouvard par sa culture, son oecumĂ©nisme, son Ă©lĂ©gance exotique, sa courtoisie et sa bontĂ© quand sa mère et lui prennent rĂ©gulièrement le thĂ© Ă  la menthe Ă  la Grande MosquĂ©e [5] . Le recteur parvient Ă  faire libĂ©rer Jules Luzzato quinze jours plus tard [9] , [5] . Au cours de la Seconde Guerre mondiale, Philippe se cache avec sa mère et Ă©chappe aux arrestations en dĂ©mĂ©nageant une dizaine de fois entre La Baule, Limoges, Le Loiret, le Midi... [5] , mais la famille Luzzato est envoyĂ©e en dĂ©portation oĂą ses grands-parents adoptifs sont assassinĂ©s Ă  Auschwitz [10] , [11] , [6] . Durant ces quatre annĂ©es, Philippe souffre d'avoir Ă  se cacher en dĂ©mĂ©nageant sans arrĂŞt, d'ĂŞtre tĂ©moin de « scènes terribles », des « coups de botte  » et de la dĂ©portation fatale de sa famille [6] , [12] .

Il est successivement élève à Paris aux lycées Rollin (aujourd'hui Jacques-Decour), Chaptal, Condorcet, Carnot, Janson-de-Sailly [13] et Claude-Bernard, étant renvoyé de certains par manque d'assiduité ou indiscipline [14] .

Sa vocation d'écrivain naît alors qu'âgé de huit ans il passe des vacances avec sa mère et son beau-père sur la Côte d'Azur. Sur La Croisette, à Cannes, il aperçoit un jour Jean Cocteau, conduit en limousine par un chauffeur de couleur en livrée, et croit que l'écriture apporte la fortune. Le , il lance son premier journal de lycée, Schola 44, dans lequel il publie des éditoriaux et des nouvelles [15] .

Après avoir Ă©chouĂ© trois fois au baccalaurĂ©at et muni de son seul certificat d'Ă©tudes primaires [12] , [16] , il entre au Centre de formation des journalistes (CFJ) de Paris en 1948 [17] , dont il est renvoyĂ© après quelques mois avec l'apprĂ©ciation « n'est pas douĂ© pour le journalisme mais rĂ©ussira dans les professions commerciales », la direction s'Ă©tant aperçue qu'il se fait rĂ©munĂ©rer par ses camarades pour rĂ©diger des devoirs Ă  leur place [18] . Pendant son service militaire en Allemagne, il est rĂ©dacteur en chef d'une revue de rĂ©giment, le KlĂ©ber Digest [19] .

Il exerce plusieurs professions, comme démarcheur d'encyclopédies ou vendeur de lunettes de soleil chez Lissac [20] .

Mariage [modifier | modifier le code]

Le , au VĂ©sinet, il Ă©pouse Colette Sauvage (nĂ©e le au VĂ©sinet), avec qui il a deux filles, Dominique (1954) et Nathalie (1964) [1] . Il dissimule un temps ses origines juives Ă  sa future femme et se fait baptiser en cachette pour se marier (son parrain est le dessinateur Piem [11] , [21] ), alors qu'Ă  17 ans, elle est enceinte de leur premier enfant : « Je n'ai su qu'après qu'il Ă©tait juif » confie-t-elle plus tard [3] .

Presse écrite [modifier | modifier le code]

Alors qu'il songe à s'engager dans l'armée et à partir pour l'Indochine, il reçoit l'aide d'un ami, qui lui permet d'entrer en 1952 au service photographique du Figaro comme coursier [12] . Il en profite pour obtenir un stage au service des informations générales, ce qui lui permet d'écrire quelques lignes pour légender les photos. Il décroche sa carte de presse le , puis obtient quelques mois plus tard la rubrique parisienne et mondaine. Il terminera sa carrière dans ce journal avec le titre de directeur général adjoint [12] .

Auteur à la plume redoutée, il obtient le Prix de la Chronique parisienne le . De 1962 à 1973, il dirige les pages parisiennes du Figaro, puis devient, à France-Soir, rédacteur en chef, directeur et enfin éditorialiste (succédant à Carmen Tessier) de 1973 à 1998.

Il a été conseiller technique, notamment pour l'hebdomadaire L'Express en 1977. Il est chroniqueur à Paris Match de 1977 à 1992, et au Point en 1983 [1] .

Chroniqueur puis rĂ©dacteur en chef du journal France-Soir Ă  partir de 1973, il est nommĂ© en 1987 directeur gĂ©nĂ©ral adjoint et directeur de la rĂ©daction du quotidien. L'actionnaire du journal, la Socpresse, met fin en 1989 Ă  son contrat Ă  la direction gĂ©nĂ©rale, Bouvard n'ayant pu empĂŞcher la baisse de diffusion du journal de 20 % en deux ans malgrĂ© une Ă©norme campagne de publicitĂ© [22] . Il reste Ă  la direction de la rĂ©daction jusqu'en 2003.

Logo de Nice-Matin en ligne

Il collabore de 2003 Ă  2017 Ă  la rĂ©daction de Nice-Matin, oĂą le site internet publie son billet quotidien. Le , il informe dans son 5225e et dernier billet que sa chronique ne sera pas reconduite pour l'annĂ©e 2018 en raison de difficultĂ©s financières rencontrĂ©es par le quotidien [23] . « Les responsables [de Nice-Matin] se sont très mal conduits, a-t-il confiĂ©. Ils m'ont laissĂ© la libertĂ© d'annoncer mon dĂ©part dans une chronique. Je me suis moi-mĂŞme saluĂ©, Ă  dĂ©faut de l'ĂŞtre par mes employeurs » [16]

Il tient aussi un bloc-notes hebdomadaire dans Le Figaro Magazine, qui prend fin en 2020.

Radio [modifier | modifier le code]

Pendant les années 1960, en plus de son activité dans la presse écrite, il exerce des activités variées.

Logo de Radio Luxembourg de 1963 Ă  1966

Ă€ la radio, on l'entend comme intervieweur sur Radio Luxembourg, pour la sociĂ©tĂ© le Poste parisien, dans la sĂ©rie «DĂ©fendez-vous », au sein d'une Ă©quipe menĂ©e par AndrĂ© Gillois, qui contient entre autres participants Emmanuel Berl.

Il signe seul ou collectivement les dialogues de plusieurs films (Guerre secrète ; Moi et les hommes de quarante ans).

En 1965, il donne une «Chronique parisienne » sur Radio-Luxembourg (qui deviendra RTL en 1966). Il devient rĂ©dacteur en chef et animateur aux cĂ´tĂ©s de Nicole Tillet de l'Ă©mission «RTL non stop », prĂ©sentĂ©e comme le « plus grand music-hall de France », de 1967 Ă  1974.

Voulant évoluer hors du divertissement, il est nommé rédacteur en chef du Journal de 13 heures de 1975 à 1976, mais cette fonction plus sérieuse déroute les auditeurs et le journal connaît un échec [24] .

En 1977, Jean Farran, directeur de la station, lui propose de revenir Ă  son rĂ´le d'amuseur et d'animer un divertissement quotidien : ainsi naĂ®t le l'Ă©mission culturelle et humoristique Les Grosses TĂŞtes, qui va devenir l'Ă©mission de radio la plus Ă©coutĂ©e de France.

Pendant l'été 2000, la direction de RTL décide de rajeunir l'antenne, Philippe Bouvard est remercié et remplacé en par Christophe Dechavanne. Philippe Bouvard se retrouve à la rentrée sur la radio Europe 1, avec une chronique matinale quotidienne, et une intervention en tant que chroniqueur dans l'émission On va s'gêner de Laurent Ruquier. Mais Dechavanne n'arrivant pas à s'imposer dans la case horaire, Philippe Bouvard est rappelé pour la reprise des Grosses Têtes le . Il dirige l'émission jusqu'en 2014.

En , âgĂ© de 84 ans, il est remplacĂ© Ă  l'animation des Grosses TĂŞtes par Laurent Ruquier [25] , [26] . Lui qui veut travailler « jusqu'au bout » en ressent une « grande dĂ©tresse » et un « gros chagrin » [12] .

Ă€ compter du , il anime une nouvelle Ă©mission sur la radio RTL : AllĂ´ Bouvard, programmĂ©e le samedi et le dimanche de 11h 30 Ă  12h 30. Dans cette Ă©mission, il rĂ©pond aux questions que les auditeurs lui soumettent sur tous les sujets d'actualitĂ© [27] , [28] . Depuis la rentrĂ©e de , l'Ă©mission n'a plus lieu que le dimanche au mĂŞme horaire. Ă€ partir de la rentrĂ©e de , l'Ă©mission va de 11 h 30 Ă  midi. L'Ă©mission s'arrĂŞte en .

Ă€ compter de , il intervient, toujours sur RTL, tous les week-ends Ă  6 h 40 pour un petit Ă©dito d'environ 5 mn : Ă€ mon humble avis.

En Belgique, sur Bel-RTL, il a tenu, de à , une rubrique quotidienne matinale (vers 7 h 20, en semaine) appelée Papier-Bouvard [29] .

Télévision [modifier | modifier le code]

Ă€ la tĂ©lĂ©vision, il produit et anime de Ă  l'annĂ©e 1975 une Ă©mission-dĂ©bat d'actualitĂ© culturelle, Samedi soir, une adaptation pour la tĂ©lĂ©vision de son Ă©mission radiophonique RTL Non Stop. L'Ă©mission, en prise sur le prĂ©sent de la semaine ou mĂŞme du jour, est rĂ©alisĂ©e en direct chaque samedi soir Ă  l'Ă©tage du restaurant parisien Maxim's. Dans une ambiance de piano-bar chic, il reçoit pour de courts entretiens des personnalitĂ©s en vue du monde du spectacle mais aussi du sport ou de la politique. C'est dĂ©jĂ , avant la lettre, une Ă©mission « people  » oĂą Bouvard se crĂ©e une rĂ©putation d'intervieweur Ă  la fois sagace, ironique, vif et impertinent. De lĂ , une image d'oursin, qu'il va cultiver et qu'il dĂ©clinera dans les titres d'une sĂ©rie de livres, recueils d'anecdotes et de portraits de cĂ©lĂ©britĂ©s. Son expĂ©rience de chroniqueur et d'intervieweur lui donne la matière de plusieurs volumes oĂą il se plaĂ®t Ă  exercer sa verve en maniant un double registre, Ă  la fois amical et caustique. Preuve de sa cĂ©lĂ©britĂ©, il interprète son propre rĂ´le en 1976 dans le film L'Aile ou la Cuisse de Claude Zidi.

Logo d'Antenne 2 de 1977 Ă  1983

Ă€ partir de 1982, il anime Ă  la tĂ©lĂ©vision (Antenne 2) : Le Théâtre de Bouvard, une Ă©mission d'humour qui fera dĂ©couvrir toute une gĂ©nĂ©ration de comiques, de Mimie Mathy Ă  Chevallier et Laspalès en passant par Les Inconnus.

En 1987, il intègre l'équipe de La Cinq après l'entrée du groupe Hersant dans son capital.

Autres activités [modifier | modifier le code]

Il a été attaché de presse pour les Disques Barclay. Il a écrit une quarantaine de livres, des pièces de théâtre ainsi que des sketches.

De 1990 à 2006, il a dirigé la salle de spectacles Gaîté-Bobino.

Il vend en ses objets de collection aux enchères. Le résultat atteint le triple des estimations [30] .

Depuis ses 20 ans, il a Ă©tĂ© un grand amateur de jeux de hasard ou d'argent : pile ou face, craps, baccara, blackjack, roulette, poker, bourse..., et a publiĂ© plusieurs livres sur le sujet, Tout sur le jeu, Joueurs, mes frères..., Impair et passe : un oursin sur les tapis verts [31] , [16] , [32] .

Retraite [modifier | modifier le code]

Il passe une retraite active entre Paris et Cannes [12] , [33] . Il se dit agnostique et pense Ă  la mort [12]  : « Le nĂ©ant Ă  perpètre, ce n'est pas rĂ©jouissant » [16] .

Faits divers [modifier | modifier le code]

En 1979, après que la police a abattu Jacques Mesrine, elle trouve dans une de ses poches une photo de la maison du Vésinet de Philippe Bouvard, de sa voiture et un plan en vue de l'enlever [34] .

Le , vers 23 h, à la sortie du studio de RTL où il vient d'enregistrer Les Grosses Têtes, un déséquilibré de 39 ans lui tire cinq fois dessus au pistolet à grenaille, le blessant légèrement au ventre et au doigt [35] . L'individu explique son geste par le fait que, selon lui, Philippe Bouvard serait un agent du RPR ayant pour mission de poser des micros espions chez lui [35] . Philippe Bouvard précise qu'il l'a remarqué depuis plusieurs jours dans le public des Grosses Têtes, car il était le seul à ne jamais rire [34] .

Le , lors de son émission À mon humble avis, Philippe Bouvard tient un discours parsemé de remarques prétendument transphobes [36] , [37] , [38] .

Publications [modifier | modifier le code]

  • Les passions du Dimanche, 1961
  • Carnets mondains, Grand Prix de l'AcadĂ©mie de l'humour 1962
  • Ultra-guide de Deauville
  • Paris la nuit, Grasset
  • Petit prĂ©cis de sociologie parisienne, Prix Tallemant des RĂ©aux
  • Lettre ouverte aux marchands du Temple
  • Comment devenir animateur de radio sans se fatiguer
  • Un oursin dans le caviar, Stock, Prix Scarron 1973
  • Impair et passe : un oursin sur les tapis verts, Stock, 1975
  • La Cuisse de Jupiter, Librairie GĂ©nĂ©rale Française, 1976, (ISBN978-2-253-01161-3)
  • En pièces dĂ©tachĂ©es, 1977, (ISBN978-2-258-00326-2)
  • Du vinaigre sur les huiles
  • Et si je disais tout…, 1977, Stock, (ISBN2-234-00637-6)
  • Douze mois et moi, 1978, Stock, (ISBN2-234-00843-3)
  • Tous des hypocrites sauf vous et moi, Le Livre de Poche, 1980, (ISBN978-2-253-02387-6)
  • Un oursin chez les crabes, Stock, 1981
  • Contribuables, mes frères, Robert Laffont, 1984, (ISBN978-2-221-06736-9)
  • Le Petit Bouvard illustrĂ© : dictionnaire des idĂ©es reçues et rejetĂ©es, France Loisirs, 1986, (ISBN2-7242-3044-2)
  • Cent voitures et sans regrets, J.-C. Lattes, 1990, (ISBN978-2-7096-0915-9)
  • Un homme libre, Grasset, 1995, (ISBN978-2-246-46191-3)
  • La Grinchieuse, Albin Michel, 1996, (ISBN978-2-226-08498-9)
  • 20 ans de Grosses TĂŞtes avec JĂ©rĂ©mie Gazeau, Le Cherche-midi, 1996, (ISBN978-2-86274-430-8)
  • Journal drĂ´le et impertinent, J'ai lu, 1999, (ISBN978-2-290-05186-3)
  • Joueurs, mes frères…, Robert Laffont, 1999, (ISBN978-2-221-08700-8)
  • Les PensĂ©es, Pocket, 1999, (ISBN978-2-266-06464-4)
  • Pas de quoi ĂŞtre fier, Robert Laffont, 1999, (ISBN978-2-221-05189-4)
  • Maximes au minimum, Robert Laffont, 1999, (ISBN978-2-221-04476-6)
  • Journal 1997-2000, Le Cherche-midi, 2000, (ISBN978-2-86274-743-9)
  • Le Meilleur des Grosses TĂŞtes : 25 ans de fous rires, Le Cherche-midi, 2001, (ISBN978-2-86274-868-9)
  • Histoire d'une famille : Le Roman du groupe Barrière, Le Cherche-midi, 2001, (ISBN978-2-86274-881-8)
  • La Belle Vie après 70 ans, Albin Michel, 2002, (ISBN978-2-226-12803-4)
  • Auto-psy d'un bon vivant : Journal 2000-2003, Le Cherche midi, 2003, (ISBN978-2-7491-0105-7)
  • Des Femmes, Flammarion, 2004, (ISBN978-2-08-068172-0)
  • Les Grosses TĂŞtes, Seine, 2004, (ISBN978-2-7382-1151-4)
  • Mille et une pensĂ©es, Le Cherche Midi, 2005, (ISBN978-2-7491-0379-2)
  • Riez avec les Grosses TĂŞtes, Le Cherche Midi, 2005, (ISBN978-2-86274-274-8)
  • Un amour impossible, Le Cherche Midi, 2006, (ISBN978-2-7491-0523-9)
  • Le Grand Livre des Grosses TĂŞtes, Le Cherche midi, 2007, (ISBN978-2-7491-0625-0)
  • Tout sur le jeu. Les joueurs, les jeux, les casinos, Flammarion, 2008, (ISBN978-2-0806-8829-3)
  • Portraits pour la galerie, Albin Michel, 2009
  • Des pensĂ©es sans compter, Le Cherche Midi, 2009, (ISBN2-7491-1508-6)
  • Je suis mort, et alors ?, Flammarion, 2009
  • Ma vie d'avant, ma vie d'après, Flammarion, 2011
  • Le bourgeois théâtreux, Flammarion, 2012, (ISBN978-2-0812-7708-3)
  • Je crois me souvenir…, Flammarion, 2013, (ISBN978-2-08129-413-4)
  • Les morts seraient moins tristes s'ils savaient qu'ils pourront encore se tenir les cĂ´tes en regardant les vivants, Flammarion, 2014.
  • Bouvard de A Ă  Z, BrochĂ©, 2014
  • Gaston et Gontran, Flammarion, 2015
  • Mes dernières pensĂ©es sont pour vous, Flammarion, 2017
  • Quand j'ai commencĂ© Ă  broder, les haricots avaient encore des fils… 35 ans de chroniques, Plon, 2019
  • Des grumeaux dans la passoire, Plon, 2020
  • On s'en souviendra !, L'Archipel, 2021, (ISBN978-2-80984-256-2)
Théâtre
  • 1977 : Au plaisir Madame de Philippe Bouvard, mise en scène Jean-Marie Rivière, Théâtre Michel

Émissions de télévision [modifier | modifier le code]

Dans les annĂ©es 1970, il anime des talk-show :

  • 1971-1975 : Samedi soir (dans le restaurant Maxim's) sur la deuxième chaĂ®ne de l'ORTF
  • 1975 : Bouvard en libertĂ© sur Antenne 2
  • 16 mai 1975 : avec Dalida, orchestre de Jean Morlier.
  • 1975-1976 : Dix de der sur Antenne 2
  • 1976-1977 : L'huile sur le feu sur Antenne 2
  • 1977-1978 : Le dessus du panier sur Antenne 2
  • 1978-1979 : Sur la sellette sur Antenne 2
  • 1979-1982 : Passez donc me voir sur Antenne 2
  • 1982-1985 : Le Théâtre de Bouvard sur Antenne 2
  • 1985 : La 2500e des Grosses TĂŞtes sur Antenne 2
  • 1986 : Le Petit Bouvard illustrĂ© sur Antenne 2
  • 1986-1987 : Le Nouveau Théâtre de Bouvard sur Antenne 2
  • 1987 : 5 rue du théâtre sur La cinq
  • 1987-1989 : Boulevard Bouvard sur La cinq
  • 1989 : Bouvard et compagnie sur La cinq
  • 1989 : Bar des ministères sur La cinq
  • 1990-1991 : Les drĂ´les de tĂŞtes sur Antenne 2
  • 1992 : La 5000e des Grosses TĂŞtes sur TF1
  • 1992, il anime l'Ă©mission La Première Fois sur TF1 avec Christophe Dechavanne.
  • 1992-1997, il adapte son Ă©mission phare Les Grosses TĂŞtes en version tĂ©lĂ© sur TF1.
  • 1993-1994 : Le Pied Ă  l'Ă©trier sur TF1
  • 1994-1996 : Les Grosses TĂŞtes en fĂŞte sur TF1
  • 1997-1999 : Bouvard du rire sur France 3
  • 2000 : Bouvard des succès sur France 2
  • 2006-2014 : Les Grosses TĂŞtes sur Paris Première
  • 2013 : Les 30 ans du Petit Théâtre de Bouvard sur France 2
  • 2014 : Grosses TĂŞtes : Nos 37 ans de bonheur sur France 2

Filmographie [modifier | modifier le code]

  • 1957 : Vacances explosives, de Christian Stengel : François Morel (le mariĂ©)
  • 1965 : Moi et les hommes de quarante ans de Jack Pinoteau (Ă©criture des dialogues)
  • 1969 : Paris top secret de Pierre Roustang : voix
  • 1976 : L'Aile ou la Cuisse de Claude Zidi : Son propre rĂ´le
  • 1983 : DorothĂ©e : Le Show

Distinctions [modifier | modifier le code]

Décorations françaises [modifier | modifier le code]

Décorations étrangères [modifier | modifier le code]

Autres distinctions [modifier | modifier le code]

Laurier d'or de la radio pour l'émission Les Grosses Têtes et l'ensemble de sa carrière, le [42] .

Membre de l'Académie Alphonse Allais.

Parrainage [modifier | modifier le code]

Il est l'un des parrains de l'association France Cancer.

Buste [modifier | modifier le code]

Un buste en glaise de Philippe Bouvard fut réalisé par le sculpteur Daniel Druet [43] .

Notes et références [modifier | modifier le code]

  1. a b et c Jacques Lafitte et Stephen Taylor, Who's Who in France, J. Lafitte, , p. 341 .
  2. Marcel Bouvard réapparaît vingt-trois ans plus tard pour essayer - en vain - de faire des affaires avec son fils. Lire en ligne
  3. a et b Muriel Frat, « Bouvard, l'homme blessĂ© » Le Figaro, encart Culture, samedi 6 / dimanche 7 dĂ©cembre 2014, page 37.
  4. Joseph Valynseele et Denis Grando, Ă€ la dĂ©couverte de leurs racines : gĂ©nĂ©alogie de 80 cĂ©lĂ©britĂ©s, Éditions de l'IntermĂ©diaire des Chercheurs et des Curieux, tome 2 (1994) (ISBN2-908-003-03-1).
  5. a b c d et e Bernard Meeus, «Philippe Bouvard "Merci d'avoir fait libĂ©rer mon père" », sur Le Soir, (consultĂ© le )
  6. a b c et d Entretien accordé à Carol Binder pour Actualité juive. Lire en ligne
  7. Andrée Gensburger et Marcel Bouvard se sont mariés le 22 novembre 1928.
  8. Joseph Valynseele et Denis Grando, Ă€ la dĂ©couverte de leurs racines : gĂ©nĂ©alogie de 80 cĂ©lĂ©britĂ©s, Éditions de l'IntermĂ©diaire des Chercheurs et des Curieux, tome 2 (1994), page 44.
  9. Annette LĂ©vy-Willard, ««Justes» oubliĂ©s », sur LibĂ©ration.fr, .
  10. Mohammed AĂŻssaoui, L'Ă©toile jaune et le croissant, Gallimard, , p. 57 .
  11. a et b Maryvonne Ollivry et Patrick Talhouarn, «Confidences Philippe Bouvard : «J'ai souffert de l'Occupation, j'ai vu mes grands-parents dĂ©portĂ©s Ă  Auschwitz» », sur vsd.fr (consultĂ© le )
  12. a b c d e f et g Philippe Bouvard, interviewĂ© par Mireille Dumas, « Philippe Bouvard : "Je me regarde vieillir avec curiositĂ©" », parismatch.com, 5 janvier 2019.
  13. Philippe Bouvard, « J'ai dĂ©couvert la lutte des classes dans la cour de rĂ©crĂ©ation », rubrique « Le bloc-notes », in Le Figaro Magazine, semaine du 17 mai 2013, p. 138.
  14. Philippe Bouvard, « Au palmarès de mes lycĂ©es », rubrique « Le bloc-notes », in Le Figaro Magazine, semaine du 5 avril 2019, p. 138.
  15. Philippe Bouvard, Journal de Bouvard II, Le Cherche midi, , p. 121 .
  16. a b c et d Clara Margaux, «Philippe Bouvard : Ses incroyables rĂ©vĂ©lations ! - France Dimanche », sur www.francedimanche.fr, (consultĂ© le )
  17. Comme il nous l'apprend dans son Ă©mission des Grosses TĂŞtes du 1er juillet 2010, sa carte de presse porte le numĂ©ro 13 781.
  18. Philippe Bouvard, Je crois me souvenir... 60 ans de journalisme, Flammarion, , p. 57 .
  19. Je crois me souvenir... 60 ans de journalisme, op. cit., p. 58
  20. Philippe Labro, « Philippe Bouvard - Ă€ 84 ans, "l'humoraliste" a gardĂ© son sourire d'enfant », Paris Match, fĂ©vrier 2014, page 88-89.
  21. «Indre-et-Loire : le dessinateur Piem est mort chez lui Ă  Notre-Dame-d'OĂ© Ă  97 ans », sur France Bleu, (consultĂ© le )
  22. Pierre Alexandre, Les patrons de presse, Carrière, , p. 64 .
  23. «Après 14 ans et 5225 chroniques, Philippe Bouvard est Ă©vincĂ© de Nice-Matin », sur LExpress.fr, (consultĂ© le )
  24. Laurent Delahousse, « Philippe Bouvard, ambitions inachevĂ©es », Ă©mission Un jour, un destin sur France 2, 7 dĂ©cembre 2014, 48 min 10 s.
  25. Philippe Bouvard arrête Les Grosses Têtes à la fin de la saison après 40 ans de succès
  26. Laurent Ruquier reprend "Les Grosses Têtes", annonce le président de RTL Christopher Baldelli
  27. Thierry Wojciak, «RTL : Philippe Bouvard travaillera le week-end », sur cbnews.fr, .
  28. Benoit Daragon, «RTL soigne la sortie de Philippe Bouvard », sur ozap.com, Webedia, .
  29. «Philippe Bouvard reste sur RTL... Belgique! », La Libre Belgique, (consultĂ© le ) .
  30. Bertrand Guyard, «Philippe Bouvard, ses souvenirs font flamber les enchères », Le Figaro,‎ (ISSN0182-5852, lire en ligne, consultĂ© le ) .
  31. François Labrouillère, «Une folle addiction », sur parismatch.com, (consultĂ© le )
  32. Philippe Bouvard, «Enghien-les-Bains est plus proche que Las Vegas de la vraie tour Eiffel », sur LEFIGARO, (consultĂ© le )
  33. «Philippe Bouvard, un homme complet et hors du commun... - Hautes-PyrĂ©nĂ©es - Bagnères-de-Bigorre », sur Le Petit Journal, (consultĂ© le )
  34. a et b Interview de Philippe Bouvard par Franklin Didi, publiée dans Télé 7 Jours, numéro 1323 (semaine du 5 au 11 octobre 1985).
  35. a et b «M. Philippe Bouvard lĂ©gèrement blessĂ© par un dĂ©sĂ©quilibrĂ© », Le Monde, no  12645,‎ , p. 12 (lire en ligne, consultĂ© le )
  36. «Quand Philippe Bouvard s'en prend aux personnes trans dans sa chronique sur RTL », sur TĂŠTU, (consultĂ© le )
  37. «L'animateur radio Philippe Bouvard a tenu un discours de trois minutes Ă©maillĂ© d'idĂ©es reçues et de remarques transphobes lors d'une intervention sur RTL », sur Magazine Antidote, (consultĂ© le )
  38. «RTL : un chroniqueur s'attaque aux personnes trans », sur Garcon Magazine, (consultĂ© le )
  39. «Le film de la journĂ©e », sur Le Nouvel Observateur, .
  40. Ministère de la Culture, «ArrĂŞtĂ© portant nomination et promotion dans l'ordre des Arts et des Lettres », sur www.culture.gouv.fr, (consultĂ© le ) .
  41. «Philippe Bouvard, dĂ©corĂ© Commandeur, remercie "ses concitoyens de cĹ“ur" », sur RTBF Culture, (consultĂ© le )
  42. «Philippe Bouvard reçoit le Laurier d'or de la radio », sur rtl.fr, .
  43. Bustes sculptés par Daniel Druet

Pour approfondir [modifier | modifier le code]

Bibliographie et documentaires [modifier | modifier le code]

  • « Philippe Bouvard, ambitions inachevĂ©es », Un jour, un destin, Laurent Delahousse, diffusĂ© le sur France 2.

« Les annĂ©es Bouvard : Le rire et l'impertinence » (Mireille Dumas), diffusĂ© le sur France 3.

Articles connexes [modifier | modifier le code]

  • Les Grosses TĂŞtes
  • Les Hommes libres

Liens externes [modifier | modifier le code]

Est-ce Que Philippe Bouvard Fait De La Peinture

Source: https://fr.wikipedia.org/wiki/Philippe_Bouvard

Posted by: tarrythessaince.blogspot.com

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